Textes divers...

Un bruit....
Est-ce le vent?
Un animal qui fuit?
Dans les bois d'Eressëa, entend,
C'est une jeune enfant qui pousse son premier cri.
Les loups devinrent ses parents; les sous-bois, son logis.

De la fille louve, sauvage et indomptable,
Elle finit par se laisser maîtriser.
Pas par la force, mais bien par une voix aimable
Et la patience d’un être attentionné.
De sauvage, courant dans les bois,
Elle devint mage à la magie innée,
Elle devint civilisée, dansant devant les rois.

Sa longue chevelure noire flottait au gré du vent,
D’or et d’ambre mêlés, ses yeux à l’éclat ardent,
Son corps presque dénudé et élancé, courant.
Etait-ce un ange ? Non, elle n’aurait pu l’être.
Une louve alors? Peut-être.

Mais qu’était donc devenu son coeur de louve ?
Il était toujours là, attendant qu’on le trouve.

Athelstan devint son nom
Athelstan Aux-Yeux-D’Or son surnom.

De sa magie et de son cœur de femme louve,
Elle pu créer chez tous ses ennemis le trouble.

Qui sait ce qui la mena sur la plage en ce jour,
Certains disent qu’elle y trouva l’amour.
Mais tous savent qu’elle se trouva face à son destin
Plongeant son regard dans la noirceur du sien.
Elle partit pour Aranëa, le cœur vide d'entrain.

Maints combats et douleurs ne lui furent pas épargnés.
Blessures dans sa chair et dans son coeur
En vraie louve, elle du se transformer,
Pour survivre et lutter contre la peur.
Elle disparut alors au cœur de la tempête
Et ne réapparut qu’à la fin de la terreur,
Tenant un petit être, sa fille qui venait de naître.

Pour sauver les âmes perdues dans la débâcle,
A la tour des Nouveaux Destins,
Ô renaissant spectacle
Elle en devint
L’Oracle.

Ayant fuit les combats meurtriers pour donner la vie.
Enfantant celle qui devint symbole de renouveau.
La femme-louve apporta l’enfant espoir.
Alors mon enfant, écoute bien ce soir :
Si tu peux dormir le cœur léger, pense à tous ces héros,
Qui ont fait tant de sacrifices pour que tu puisses être en paix cette nuit….

Quelle drôle d’idée
Une femme qui peut aimer
D’un amour immuable
Un être aussi aimable

Comment ai-je pu ainsi la laisser
Pourquoi me la ravir
Pourquoi la mort est venue la chercher
Je ne puis que me haïr

Mon ange, ma vie, mon empire
Quel drôle de duo
Nos destinées semblaient s’unir
Mais je suis tombée de haut

Vengeance, vengeance
Vengeance pour cet être aimé
J’entre maintenant en transe
Mort à ceux qui t’ont profanée

La vengeance terminée
Me voilà avec de nouveaux problèmes
Je suis chassée
Je ne pourrais jamais être la même

Dieux de la vie, dieux de la mort
Soyez tous maudit
Puissiez-vous être victimes d’un mauvais sort
Avant que l’on ne m’enlève la vie

Je vous hais,
Je vous crache au visage
Je ne pourrai trouver la paix
Tant que j’aurai en moi cette rage

Anaël...
Can you hear her heart beating ?
Can you hear her tears falling ?
Love is an illness.
Be careful.

Il y a comme une odeur de roussi dans ta vie
Et maintenant, chaque souvenir de lui est
Comme un instant en Enfer
Et alors, ton coeur est prêt à s'embraser
Consummé par un vibrant feu
Et tu as beau essayer d'oublier, brûler toutes
les photos et les poèmes qu'il a écrit...

Athelstan... Love is a crime.. Love is a persecution
Look inside, once again a boy stole your heart...

Par cette lame je meurs,
par le feu, l'on m'a donné la vie...

Car pour moi, il n'existe pas de repos
Simplement revivre ma vie, mon enfer
Seulement pour mourir et ensuite renaître

J'ai besoin de cette lame
De cette douce coupe me promettant la mort
A chaque fois que j'en goûte la morsure
Je rêve que ça soit enfin la dernière fois

Viens, toi, Mort reposante...
Viens libérer ton enfant!

Come my lover, eat of me, feast of me.
Drink every last drop of my soul
and let this passion flow over your mouth,
Drip onto my tongue,
Breathe what I am feeling.

Surround me like the currents of the deep
Where there is brilliance in the darkest hue
And moment linger
for as long as you have breath,
Drain these overflowing wells of my desire
and quench the thirst I cannot seem to fill.

Nul ne se souvient,
Je ne peux dire pourquoi
La seule chose que je retiens
Est que personne n’ai même essayé
Tu étais mienne, simplement
Personne ne te connaissait comme moi
Je ne sais pas pourquoi…
Mais il ne pouvait pas
Simplement te laisser être toi
Nous avons tant partagé, quand nous étions
ensemble
Et le temps que nous avons partagé
A laissé de nombreux souvenirs, à jamais.
J’ai tant appris
J’ai tant perdu…
Alors, ce triste jour
Est-ce que mon esprit me jouait des tours ?
Pas de pleurs, pas de mouvement,
Même pas de souffle…
Alors que tu gisais à terre
Parfaite même dans la mort
Quand je t’imagine aujourd’hui
A l’âge que tu aurais dû avoir
Une magnifique jeune femme, voilà ce que je vois
Mon amie tu étais, mon amour tu resteras à jamais
Un, voilà ce que nous étions
Toi et moi…
Simplement…

Il s'agit d'une lettre que j'ai retrouvé depuis peu. Blood et Vivi comprendront qui et pourquoi les a écrit...

Etait-ce que tu voulais? Tu avais le choix. Un choix entre deux choses : la souffrance ou la liberté.
Tu t’es sûrement demandée, qui en temps normal pourrais subir tant de
souffrance ? Alors que tu pouvais ne penser qu’à toi et choisir la
liberté. Mais il y avait Anya… Tu avais un choix à faire, et tu as choisi la
souffrance… Tu lui laissais la liberté. La souffrance, la douleur. Tout cela,
rien que pour elle. Seule la grandeur d’une telle beauté de l’âme pouvait
survivre à cette douleur. Subir la souffrance, pour elle. Pour celle que tu as
vu grandir depuis peu, pour celle pour qui tu t’es dévouée, celle que tu as de loin élevée… Elle est toi, tu l’as faite. Tu ferais n’importe quoi tant que ça puisse la protéger, n’importe quoi pour préserver son innocence un maximum, pour lui laisser une chance de faire ses propres expériences, comme toi tu as eu les tiennes.. Tu as tout donné, sans jamais rien réclamer. Maintenant, tu dors, sans savoir si tu te réveillera… C’est bien, il le faut. Repose-toi. Tu as tout donné, tu n’as rien gardé pour toi… Laisse-nous aujourd’hui nous occuper de toi, comme tu as pu t’occuper de nous. Tout ce que tu voulais, c’était lui offrir une vie meilleure. Elle n’est même pas en mesure de comprendre l’étendue de ce que tu as sacrifié pour elle.. Parce que tu as été jusqu’à risquer ta vie, pour préserver la sienne. Tu as tout fait, tout ce qui était au-delà des «standards matériels» Tout ce en quoi tu aurais pu réclamer une reconnaissance éternelle. Mais tu ne l’as pas fait. Tu as fait encore plus…
Ta seule récompense, c’était de la voir toujours aussi bien. La seule façon
qu’elle avait de te remercier, c’était de t’aimer. Aimer sa Mère, pour tout ce qu’elle avait fait. Et tu le lui rendais si bien… C’est le cadeau le plus
chaleureux. L’amour inconditionnel d’une mère. Nous aussi, ici, nous t’aimons.
Ne nous laisse pas, s’il te plaît… Il y a des gens ici qui ont encore besoin de toi. Anya a besoin de toi… J’ai besoin de toi…